Voici un nouvel épisode du podcast Sexosafe, avec AgendaQ et Strobo mag.

 

Journaliste

Bonjour, nous étions à la Marche des Fiertés de Bordeaux avec Sexosafe. En voici les meilleurs moments.

 

C’était quand votre première Marche des Fiertés ?

 

Intervenant 1

Moi, c’était il y a 4 ans à celle de Paris

 

Intervenant 2

A Lille il y a une petite dizaine d’années.

 

Intervenant 3

Il y a 2 ans.

 

Intervenant 4

Pareil ouais, il y a 2 ans, ouais.

 

Intervenant 5

Juin 2000.

 

Intervenant 6

Ma première Marche des Fiertés, c’était l’année dernière.

 

Intervenant 7

C’est aujourd’hui. Je fais la toute première aujourd’hui. J’ai commencé mon parcours de transition il y a à peu près 2 ans, avec mon coming out.

 

Journaliste

Pourquoi est-ce que vous êtes venus à la Marche aujourd’hui ?

 

Intervenant 2

J’habite Bordeaux, c’est un événement qu’on ne peut pas louper, quoi.

 

Intervenant 1

Pareil, je suis de Bordeaux et en tant que LGBT, c’est un moment phare de notre vie LGBT, pour rappeler nos convictions.

 

Intervenant 3

Pour protéger le monde LGBT, on va dire.

 

Intervenant 4

Ouais Pareil, ouais.

 

Intervenant 3

Parce qu’il y a beaucoup d’homophobie.

 

Intervenant 8

Pour soutenir nos couleurs et notre fierté de ce qu’on est, quoi, en montrant aux gens qu’on existe, quoi.

 

Intervenant 6

On fait honneur à nos couleurs et surtout à cause de l’homophobie.

 

Intervenant 9

Parce que j’ai envie que tout le monde soit ouvert d’esprit dans la vie, parce que « one life », quoi…

 

Intervenant 5

Parce que je continue le petit trait d’union que j’ai commencé il y a 20 ans et je veux voir ce que les nouvelles générations font dans les associations etc.

 

Journaliste

Pour toi, la capote, c’est systématique ?

 

Intervenant 10

Oui, évidemment que c’est systématique. Pour la prévention, c’est normal.

 

Intervenant 1

Aujourd’hui, c’est important. Il ne faut pas oublier qu’il y a la PrEP, qui est un moyen de prévention, et tout ce qui va avec. Il n’y a pas que la capote, faut pas oublier tous les tests, les capotes et tout ce qui peut aller avec.

 

Intervenant 2

Exactement la même chose. Je vais rebondir sur ce que Mathieu dit, parce qu’aujourd’hui, on sait que même les personnes séropos, quand elles sont traitées, elles ne peuvent pas transmettre le VIH. Donc aujourd’hui, la capote elle est plus forcément automatique. Elle est importante, mais pas automatique.

 

Journaliste

La PrEP, est ce que tu connais ?

 

Intervenant 5

Alors oui.

 

Journaliste

Est-ce que tu connais la PrEP ?

 

Intervenant 10

Je ne connais pas la PrEP, non.

 

Intervenant 7

Ouais, j’en ai entendu parler. Du coup, y a GrindR, j’ai découvert GrindR, donc ouais…

 

Journaliste

Donc cette année, première fois GrindR, première Marche ?

 

Intervenant 7

C’est ça, exactement. Je teste tout cette année !

 

Journaliste

« Le dépistage, c’est que s’il y a des symptômes ». Vrai ou fake ?

 

Intervenant 7

Fake. Le dépistage, c’est souvent. Moi, je sais que je le fais tous les 3 mois, le dépistage.

 

Journaliste

« Le dépistage, c’est que quand il y a des symptômes ». Vrai ou fake ?

 

Intervenant 3

Fake.

 

Intervenant 4

Fake, ouais.

 

Intervenant 1

Le dépistage, c’est régulièrement. Ça peut être tous les 3 mois dans le cadre de la PrEP, mais aussi quand on a un doute, quand on veut avoir un nouveau partenaire.

 

Intervenant 2

Évidemment, c’est très régulièrement. Il ne faut pas attendre d’être malade pour se faire dépister.

 

Journaliste

Les autotests VIH sont disponibles sans ordonnance. Vrai ou fake ?

 

Intervenant 8

Je pense que c’est vrai.

 

Intervenant 7

Vrai. Ouais, ouais, ouais. Sûr de ouf !

 

Intervenant 3

Fake.

 

Intervenant 1

Non c’est vrai par les associations, comme l’association Aides pour qui je travaille.

 

Intervenant 2

Oui ben pareil, je sais que c’est accessible dans toutes les pharmacies de France.

 

Intervenant 10

Je ne pense pas, je pense que ce n’est pas sur ordonnance. Tu peux le demander n’importe quand, c’est normal.

 

Journaliste

Voilà, c’était la Marche des Fiertés de Bordeaux. On se retrouve dans d’autres régions pour d’autres podcasts.