Voici un nouvel épisode du podcast Sexosafe, avec AgendaQ et Strobo mag.

 

Journaliste

Aujourd'hui, nous étions à la Pride de Montpellier. On partage avec vous les meilleurs moments.

C'était quand ta première Marche des Fiertés.

 

Intervenant 1

C’était avant le COVID, il y a trois-quatre ans à Montpellier.

 

Intervenant 2

C'est aujourd'hui.

 

Intervenant 3

Alors ma première marche, c'était il y a très très longtemps, parce que je suis très très vieux. Non, je ne sais plus honnêtement, parce que ça fait plusieurs, plusieurs années que je les fais. Avant, je travaillais dans le milieu. J'ai travaillé aussi pour Aides, l'association de lutte contre le VIH. Donc du coup, on les faisait, on les organisait, on avait notre char, etc.

 

Intervenant 4

Il y a dix ans.

 

Intervenant 5

Il y a peut-être treize ans.

 

Intervenant 6

C'est ma première Marche des Fiertés pour moi et pour mon association.

 

Intervenant 7

C'était il y a huit ans à Montpellier.

 

Intervenant 8

Ça devait être il y a une dizaine d'années.

 

Journaliste

Pourquoi es-tu venu aujourd'hui défiler à Montpellier ?

 

Intervenant 7

Juste pour montrer qu'on peut être gay, qu'il n'y a pas de soucis, que tout peut se faire, accepter tout le monde. Et c'est surtout une marche de bien-être.

 

Intervenant 8

Revendiquer ma fierté avec tous mes potes.

 

Intervenant 9

J'avais envie de venir et je n'en ai pas fait depuis au moins trois ans.

 

Intervenant 10

Ben moi, c'était pour venir soutenir l'association Loom, et après venir voir mes amis et passer un bon moment.

 

Intervenant 11

Moi, je fais partie aussi de l'association, Loom, je suis le trésorier. Et donc du coup, effectivement, on avait un stand et c'est tout à fait logique qu'on soit là, présent pour la Gay Pride de Montpellier.

 

Intervenant 12

C'est le droit pour toutes les personnes qui font partie de la communauté LGBTQIA+ et moi personnellement je vais surtout représenter les personnes non binaires. Enfin je suis là pour qu'on soutienne tout le monde, pour défendre tout le monde : les adelphes trans, les personnes gaies, lesbiennes, euh… Tout le monde, les TDS également et toutes les personnes qui se sentent safe dans notre communauté. J'ai envie que la communauté soit ouverte à tout le monde et qu'on soit là pour veiller les uns sur les autres, les unes sur les autres.

 

Intervenant 13

Le fait de voir tous les gens fiers de montrer, de montrer leur sexualité librement, de pouvoir s'exprimer librement, de pouvoir se montrer sans se cacher, comme on a dû le faire pendant des années.

 

Journaliste

La capote, c'est systématique ?

 

Intervenant 3

Alors pour moi, la capote n'est pas forcément systématique. Après ça va dépendre de la personne, comme je dis toujours, la prévention se fait à deux au minimum, parce qu'on est au minimum deux. Après derrière, il suffit de s'adapter. Si la personne a envie de pas en mettre ou d’en mettre, on s'adapte et puis c'est tout.

 

Intervenant 7

Oui.

 

Journaliste

Et pour toi ?

 

Intervenant 8

Aussi ouais.

 

Intervenant 1

Tout dépend des soirées, tout dépend des rencontres. Ça, moi, ça ne me gêne pas. Mais ce n’est pas systématique. Ce n’est pas un tabou non plus, j'ai démarré qu’avec des capotes. Là, maintenant, c’est la PrEP. Il y a un peu un filet de sécurité, mais j'en utilise de temps en temps.

 

Intervenant 14

Non plus maintenant.

 

Journaliste

C'est-à-dire ?

 

Intervenant 14

La PrEP, Oui.

 

Journaliste

Et la PrEP tous les jours ou la PrEP de temps en temps.

 

Intervenant 14

La PrEP ponctuellement et du coup, je prends aussi la capote s'il n’y a pas de PrEP.

 

Intervenant 9

Étant plus jeune, oui. En vieillissant, ça se discute.

 

Journaliste

Tu connais donc forcément la PrEP. Est-ce que t’es un usager de la PrEP ?

 

Intervenant 9

Je prends la PrEP.

 

Intervenant 13

Je l'ai déjà utilisée, mais je ne la prends pas quotidiennement comme la plupart des gens. Je la prends que quand j'ai des rapports à risque.

 

Intervenant 3

Je connais la PrEP. Effectivement oui, je la prends aussi.

 

Intervenant 1

Là je suis sous PrEP.

 

Intervenant 6

Moi non. Mais je songe à bientôt aller m’en faire prescrire.

 

Journaliste

Le dépistage, c'est que s'il y a des symptômes, c'est vrai ou fake ?

 

Intervenant 11

Fake.

 

Intervenant 10

Fake aussi.

 

Intervenant 6

Fake. Il faut toujours en faire.

 

Intervenant 14

Faux, of course ! Non, non, non, tous les trois mois.

 

Journaliste

Les autotests du VIH sont dispos sans ordonnance. Vrai ou fake ?

 

Intervenant 5

Vrai.

 

Intervenant 4

Vrai.

 

Intervenant 13

Je pense.

 

Intervenant 9

Alors je ne sais pas. J'en ai vu en pharmacie mais je préfère me rendre dans un centre de dépistage, c’est beaucoup plus sûr.

 

Journaliste

Donc c'est vrai, c'est sans ordonnance.

 

Intervenant 9

Oui, c’est sans ordonnance.

 

Journaliste

Merci beaucoup. Bonne pride.

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