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Variole du singe (Mpox) : comment identifier les boutons ?

Les boutons sont le symptôme le plus fréquent de la variole du singe (ou Mpox). D’une personne à l’autre, ils peuvent se trouver à des endroits très différents et avoir des apparences différentes. Alors comment les reconnaître sur soi ou un partenaire ?

Temps de lecture : 5 min
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Les points à retenir

Quand on a la variole du singe (Mpox), on peut avoir des boutons de différents aspects sur le corps.

L'apparence des boutons et leur localisation peuvent évoluer.

Apprenez à les reconnaître, sur vous et sur vos partenaires.

Les boutons, symptômes principaux de la variole du singe

Ils apparaissent entre 3 et 21 jours après un contact rapproché ou intime au niveau de la peau, de la bouche ou du sexe, avec une personne déjà infectée.

Leur nombre est variable. Il peut aller d’un ou deux à quelques dizaines. Rarement au-dessus de 100.

Où peuvent apparaître les boutons?

La maladie peut provoquer des boutons ou des lésions sur le corps. Il peut y en avoir 1 ou 2, quelques dizaines, rarement plus de 100.

On les trouve fréquemment au niveau du sexe et/ou de l’anus, mais aussi :

  • sur le visage
  • dans la bouche
  • sur les paumes de mains
  • sur le dessous des pieds
  • sur le buste, les bras ou les jambes

Des apparences différentes

Les boutons peuvent prendre différentes apparences. Ils peuvent avoir une zone centrale un peu plus creuse (on dit « ombiliquée »), être entourés d’une zone rouge (inflammation ou ulcération), ou se présenter sous forme de croûte noire (nécrotique).

Si vos boutons ont l'un des aspects connus des boutons de la variole du singe, alors vous en êtes peut-être atteint.

Voici les différents types de boutons, dans différentes zones. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsqu’ils évoluent, certains boutons peuvent prendre la forme d’une croûte noire. 

 

Disparition des boutons

Au bout de quelques jours ou de quelques semaines, les boutons finissent par sécher et deviennent des croûtes. Puis les croûtes tombent et les lésions cicatrisent.

Article réalisé avec la mission nationale COREB (Coordination Opérationnelle Risque Epidémiologique et Biologique). Crédit photo : SMIT Pitié-Salpétrière, AP-HP, Sorbonne Université.