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Le plaisir, comment ça marche ?

Le plaisir, ça peut aussi s’apprendre ! Pour cela, il faut connaître votre corps et la manière dont il fonctionne. Et bien sûr, il faut être à l’écoute des désirs de vos partenaires. Voici quelques infos et conseils à retenir.

Temps de lecture : 5 min

Les points à retenir

  • Tout le monde fait l’apprentissage de son propre plaisir sexuel, qui diffère selon chaque individu.  
  • Parler de ses envies et de ses désirs avec son partenaire sexuel est primordial.
  • Quand on est à l’écoute de son plaisir, on est sensible à celui des autres.

Désir, libido, envie, orgasme, jouissance… Tout le monde connaît ces mots utilisés pour désigner le plaisir sexuel. Pourtant, leur sens diffère selon chaque individu. Chacun fait l’apprentissage de son propre plaisir sexuel. 

Chez l’homme, le plaisir est trop souvent associé aux parties génitales externes, donc visibles. Pourtant, le corps masculin cache de nombreuses autres zones érogènes. À chacun de les découvrir en prenant son temps, comme une quête personnelle.

 

La testostérone : l’hormone du désir chez les hommes

La testostérone est en quelque sorte le carburant du désir. Cette hormone est sécrétée par les testicules. Apparaissant et surtout produite au moment de la puberté, elle permet le développement des organes génitaux masculins, mais contribue aussi à la mue de la voix et la pilosité.

Souvent associée à la « virilité » masculine et à la compétition, la testostérone joue un rôle au niveau sexuel, puisque c’est également l’hormone de la libido.

Si la testostérone n’est pas produite en quantité suffisante, une baisse du désir sexuel peut apparaître. Une bonne hygiène de vie et le maintien d’un poids de santé vous permettront de maintenir un taux de testostérone normal.

Pour les hommes trans, il est possible de suivre un traitement hormonal qui permettra d’augmenter le taux de testostérone. Cela aura pour effet de « masculiniser » le corps.

 

Zéro tabou

Culturellement, le plaisir sexuel touche à de nombreux tabous. On ne parle pas de sexualité en société comme on en parle dans l’intimité.

Pourtant, partager ses envies et ses désirs avec son partenaire sexuel est primordial ! La communication permet d’engager des pratiques sexuelles à l’écoute de son corps et adaptées au plaisir de chacun.

Si vous êtes attiré par les plaisirs comme le BDSM (c’est-à-dire les pratiques sado-masochistes) ou le fétichisme par exemple, vous pouvez rejoindre des groupes dans lesquels des personnes expérimentées vous permettront de vous engager dans ces pratiques en toute sécurité.

 

La masturbation, plaisir solo 

La masturbation est une pratique sexuelle à part entière. Elle permet d’appréhender librement ses propres envies, de développer sa recherche du plaisir avec les autres : connaître son propre plaisir pour le partager avec l’autre.

Quand on est à l’écoute de son plaisir, on est sensible à celui des autres. La recherche des zones érogènes peut commencer.

 

À la recherche des zones érogènes 

Tout le monde a des zones érogènes. Elles sont spécifiques à chacun et plus ou moins sensibles. Chez les hommes, elles peuvent être évidentes, comme les parties génitales (verge, testicules, gland et frein), par exemple, ou plus inattendues, comme la nuque, les mollets, le périnée, les oreilles, les tétons ou le fameux point P (la prostate)…

La recherche du plaisir entre hommes passe aussi par une recherche des zones érogènes de son partenaire et par la satisfaction de les avoir découvertes.

 

Bon à savoir

Dans la gorge et l’anus, les infections sexuellement transmissibles, ou IST, bactériennes n’ont souvent pas de symptômes.

Lorsque l’on a plusieurs partenaires, il est recommandé de faire un dépistage tous les 3 mois.