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« In » ou « out » ? L'outing en question

Qui est « in », qui est « out » ? Qui est gay, qui ne l’est pas ? Réponses avec l’« outing », un acte ambivalent qui peut aussi bien servir la cause LGBT+ que se révéler homophobe.

Temps de lecture : 2 min
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Les points à retenir

  • « Outer » quelqu’un, c’est dévoiler son orientation sexuelle ou son identité de genre sans son consentement.
  • C’est une pratique punie par la loi.

L’outing, ou le coming-out contre son gré

L’outing est un anglicisme utilisé pour désigner le fait de dévoiler l’orientation sexuelle d’une personne sans son consentement.

Au cours de l’histoire, l’outing a été utilisé comme outil politique par des associations militantes LGBT+ pour révéler l’homosexualité de personnes qui soutenaient des actions ou des lois homophobes ; ou qui, par leur silence, comme certains élus républicains aux États-Unis dans les années 1980, ont été accusés de faire le jeu de l’épidémie du sida. À travers l’outing, ce n’est pas l’homosexualité qui est dénoncée, mais la contradiction entre des prises de position publiques et la vie privée. 

L’outing peut également être un moyen de pression envers des personnes qui ne veulent pas que leur orientation soit révélée. Selon le contexte, l’outing peut, ainsi, être aussi considéré comme un acte homophobe.

Bon à savoir

L’orientation sexuelle est une donnée privée.

 

L’outil est illégal 

L’orientation sexuelle est une donnée privée. Personne n’est obligé de l’exprimer. En France, il est interdit de recueillir ou d’utiliser cette donnée sans l’accord de la personne concernée et/ou celle de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil).

Si une personne dévoile publiquement l’orientation sexuelle de quelqu’un, son acte peut être puni par la loi au titre de violation de la vie privée.